Les Botanistes qui ont marqué les siècles
Les Grands Botanistes ou illustrateurs au fil des siècles
Cette liste issue de Google et enrichie par Wikipédia donne LE TOURNIS !! Je suis impressionné par
tous ces illustres qui ont parcouru les siècles, et nous permettent d'utiliser aujourd'hui toutes
ces connaissances. Pour le plaisir , pour le travail, pour les liqueurs !!!
Dans le tableaux, j'ai renseigné les faits les plus marquants, mais il vous faut aller sur le NET.
Vous serez tout comme moi éblouis par ce que tous ces grands ont accompli.
Liste non exhaustive et imparfaite , mais il ,y a néanmoins 75 botanistes illustres cités.
Portrait |
Nom et Prénom |
Naissance |
Décès |
Biographie sommaire |
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Carl Linnæus, puis Carl von Linné après son anoblissement
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23 mai 1707 à Råshult |
le 10 janvier 1778 à Uppsala
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Naturaliste suédois qui a fondé les bases du système moderne de la nomenclature binominale.
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Jean-Baptiste Geneviève Marcellin Bory de Saint-Vincent est un officier français |
6 juillet 1778 à Agen |
22 décembre 1846 à Paris |
Naturaliste et géographe, il s'est notamment intéressé à la volcanologie, à la botanique et à la systématique. |
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Robert Brown |
21 décembre 1773 à Montrose |
10 juin 1858 à Londres |
chirurgien, botaniste et explorateur écossais. Il est paradoxalement connu aussi pour une découverte non « botanique » » : le mouvement brownien. |
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Gaston Eugène Marie Bonnier est un botaniste français |
9 avril 1853, Paris |
30 décembre 1922, Paris |
Chercheur, il a ouvert de nombreuses voies de recherche dans des domaines aussi variés que la systématique, la biogéographie, l'écologie et la physiologie végétales. Il a publié de très nombreux ouvrages destinés à l'enseignement ou à la pédagogie, notamment une foule de manuels scolaires portant sur les différentes matières de l'histoire naturelle (zoologie, botanique, géologie). Ses ouvrages les plus célèbres sont toutefois ceux consacrés à l'étude de la flore de France, qui ont été réédités constamment jusqu'à nos jours.
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Michel Adanson |
7 avril 1727, Aix-en-Provence |
3 août 1806, Paris
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naturaliste français d'ascendance écossaise. Il a exploré des régions peu connues des Européens, comme le Sénégal ou les Açores |
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Joseph Banks |
24 février 1743, Londres |
19 juin 1820, Isleworth, Royaume-Uni
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naturaliste britannique, passionné de botanique, qui participa au premier voyage de James Cook autour du monde. |
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Paul Friedrich August Ascherson |
4 juin 1834
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6 mars 1913 |
Botaniste allemand. Paul Ascherson était aussi un entomologiste. Ses collections d'insectes faites en Afrique sont conservées au musée d'histoire naturelle de Berlin
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Jean-Baptiste de Lamarck |
1 août 1744, Bazentin |
18 décembre 1829, Paris
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Naturaliste français D'abord botaniste, il se consacre ensuite à la zoologie des insectes et de vers. Au début du XIXᵉ siècle, il a réalisé la classification des invertébrés, qui regroupent environ 80 % des animaux |
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Jacques-Julien Houtou de La Billardière |
28 octobre 1755 à Alençon |
8 janvier 1834, à Paris
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Augustin Pyrame de Candolle ou Augustin Pyramus de Candolle
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4 février 1778 à Genève |
9 septembre 1841, Genève |
Botaniste suisse. Il fut l'un des fondateurs de la géographie botanique en tant que discipline scientifique. |
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Jean-Nicolas Céré |
20 août 1738 à Pamplemousses |
mai 1810 au même endroit |
Il développe à ses propres frais des pépinières de poivriers, de girofliers, de canneliers, de muscadiers, et après les avoir multipliés dans les îles de France et de Bourbon, il en envoie des plants aux Antilles et à Cayenne. Il s’occupe aussi d'acclimater les plantes et les arbres de l'Amérique, de l'Inde et de la Chine, les fruits et les légumes de l'Europe.
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Aimé Jacques Alexandre Goujaud dit Bonpland |
28 août 1773, La Rochelle
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10 mai 1858, Bonpland en Argentine |
Botaniste et explorateur français. Bonpland se concentre sur celles de botanique. Bonpland entreprend alors le classement et la publication des 60 000 spécimens botaniques ramenés dont il fait don au Muséum national d'histoire naturelle. Durant ces années Bonpland fréquente notamment le futur général et célèbre homme politique sud-américain Simón Bolívar. |
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Carl Ludwig Willdenow |
22 août 1765 à Berlin |
22 août 1765 à Berlin |
Botaniste et pharmacien allemand. Après avoir appris la pharmacie, il étudia la médecine et la botanique à l'université de Halle, et obtint en 1789 le titre de docteur en médecine. Il fut directeur du jardin botanique de Berlin de 1801 jusqu'à sa mort. On lui doit l'étude de nombreuses plantes d'Amérique du Sud. Il s'est beaucoup intéressé à l'adaptation des plantes au climat, montrant qu'un même climat abritait des plantes ayant des caractéristiques communes. Son herbier, contenant plus de 20 000 espèces, est conservé au Jardin botanique de Berlin. |
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Louis Corbière |
10 mai 1850, Champsecret |
3 janvier 1941, Cherbourg |
Corbière fait publier en 1893 la "Nouvelle flore de Normandie", qui connaît un grand succès dès sa parution, dépassant largement les frontières de la Normandie, et dans laquelle sont pour la première fois décrites de nombreuses plantes. Corbière écrit par la suite deux mises à jour, où de nouveaux taxons sont également décrits. Son herbier est conservé à la Société des sciences de Cherbourg. |
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Joseph Pitton de Tournefort |
5 juin 1656, Aix-en-Provence |
28 décembre 1708, Paris
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En 1683, l'herbier qu'il a constitué est si riche et sa renommée telle que par l'entremise de Mme de Venelle, Guy-Crescent Fagon (1638-1718) le fait venir à Paris pour lui confier sa chaire de botanique au Jardin des Plantes (1683) établi par Louis XIII pour l'instruction des jeunes étudiants en médecine. Ses cours sont célèbres et attirent de très nombreux auditeurs, y compris de l'étranger. Il continue néanmoins de voyager en Espagne et au Portugal, en Andalousie où il s'intéressera à la reproduction des palmiers |
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Adolphe Théodore Brongniart |
14 janvier 1801, Paris
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18 février 1876, Paris |
Botaniste et paléontologue Brongniart étudie les relations entre des espèces de plantes disparues et actuelles, ce qui lui vaut le surnom de « père de la paléobotanique », au même titre que Georges Cuvier est considéré comme le fondateur de la paléontologie animale. En 1826, il publie un mémoire sur le développement de l'embryon végétal qui lui vaut, l'anné |
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Dominique Villars |
14 novembre 1745, Le Noyer |
26 juin 1814, Strasbourg |
Il obtient son titre de docteur en médecine à Valence en 1778. Quelques années plus tard, Pajot de Marcheval lui offre alors la direction du jardin botanique qu'il vient de créer et une chaire de botanique rattachée au jardin, ainsi que l'enseignement de la matière médicale à l'hôpital civil et militaire de Grenoble. En 1780, il est envoyé combattre une violente épidémie en Champsaur et Valgaudemar puis il devient médecin de l'Hôpital militaire, breveté du Roi, Un film racontant son histoire, « Les herbes magiques », de Michel Barbier, est sorti en décembre 2009. Il montre le destin exceptionnel de ce berger devenu médecin et botaniste.
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Roland Napoléon Bonaparte, prince Bonaparte |
19 mai 1858, Paris |
14 avril 1924, Paris |
Grand voyageur, il essaie d'utiliser la photographie pour réaliser un inventaire anthropologique des populations humaines. Projet qu'il abandonne par la suite pour se consacrer à la botanique et à la constitution du plus grand herbier privé du monde. Il recueille lui-même de nombreux échantillons, mais fait aussi travailler de nombreux collecteurs à travers le monde. En 1895, il fait partie des 121 membres fondateurs, en tant membre donateur, de la Société de spéléologie, association dont il est élu président. |
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Paul Friedrich August Ascherson |
4 juin 1834, Berlin |
6 mars 1913
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En 1855, il obtient le titre de docteur en présentant une thèse sur la flore de la Marche de Brandebourg. Dans les années 1850, il herborise en Saxe, notamment en compagnie. En 1860, Ascherson devient assistant au jardin botanique de Berlin. En 1863, il est promu professeur de botanique systématique et de phytogéographie. En 1873, devient professeur agrégé à l'université de Berlin. Il a accompagné Friedrich Gerhard Rohlfs lors de son expédition de 1873 à 1874 dans le désert libyen. Après 1876, il participe à d'autres expéditions en Afrique, avant de publier des ouvrages fondamentaux sur la flore du continent africain. Dans les années 1890, il herborise dans le pays de Jerichow et dans le Vorharz. |
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John Bartram |
23 mars 1699, Darby, Pennsylvanie, États-Unis
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22 septembre 1777, Philadelphie |
Durant des années, il voyage à travers les États-Unis afin de collecter des végétaux, du lac Ontario à la Floride, de la côte Atlantique jusqu'à la rivière Ohio. Il découvre de très nombreuses espèces et expédie régulièrement ses spécimens en Europe, notamment à Linné, Dillenius et Gronovius. Vers 1733 commence sa collaboration avec Peter Collinson. Pehr Kalm, élève de Linné, reçoit son aide lors de son voyage en Amérique. Plus de 70 ans avant la création du jardin botanique Elgin, à New York, Il fonde, en 1728, le premier jardin botanique des États-Unis, à Kingsessing (en) en Pennsylvanie, à l'origine du Bartram's Garden. Il est l'un des fondateurs, avec Benjamin Franklin, de la Société américaine de philosophie en 1742. |
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Giovanni Antonio Scopoli
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3 juin 1723, Cavalese, Italie
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8 mai 1788, Pavie, Italie
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Il obtient à Vienne un diplôme de médecine universelle lui permettant d'exercer n'importe où dans l'Empire des Habsbourg. Il consacre beaucoup de temps à étudier la faune et la flore du Tyrol. Scopoli constitue un grand herbier et une vaste collection d'insectes. Il finit par s'installer à Idrija, un petit village de la Carniole comme médecin et enseignant en chimie métallurg |
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Louis Marie Aubert du Petit Thouars |
5 novembre 1758, Bournois |
12 mai 1831, Paris
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Il fait des études au Collège royal militaire de La Flèche. Il devait accompagner son frère Aristide à la recherche de Jean-François de La Pérouse, mais, parti après lui, il tenta inutilement de le rejoindre à l'île de France, où il arriva trop tard et fut obligé de séjourner. Une planche représentant Angraecum crassum dessinée par Louis-Marie Aubert du Petit-Thouars. Bloqué dans le sud-ouest de l'océan Indien par les circonstances, il étudia la flore de la région. Pendant cette période, il reçut la visite de l'expédition Baudin et conduisit pour ses membres une herborisation trois jours après leur arrivée pour une escale de quelques jours. il passa ainsi quelques mois à Madagascar avant de visiter à nouveau les îles Mascareignes adjacentes. Il revient en France en 1802 avec un herbier de 2 000 plantes. |
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Merritt Lyndon Fernald |
5 octobre 1873, Orono, Maine |
22 septembre 1950, Cambridge, Massachusetts |
Il obtient son Bachelor of Sciences à Harvard en 1897. Fernald reçoit diverses récompenses comme la médaille d’or de la Société d’horticulture du Massachusetts (1944) et la médaille de la Société Marie-Victorin du Canada (1950). Il fut membre de diverses sociétés savantes dont l’American Academy of Arts and Sciences, la Botanical Society of America (qu’il dirige en 1942), la National Academy of Sciences, etc. Il reçoit un DCL (ou doctorat honorifique en droit civil) par l’université d’Acadia en 1933 puis un Doctorat of Sciences à l’université de Montréal en 1938. |
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Barthélemy Charles Joseph Dumortier |
3 avril 1797, Tournai, Belgique |
9 juin 1878, Tournai, Belgique |
Au début des années 1820, Dumortier publie sa première contribution à la botanique, en latin.. En 1827, il publie le Flora Belgica qui utilise une classification naturelle. Son attention fut rapidement attirée par les aspects systématiques, et il créa même son propre système de classement. Il a été dit durant cette décennie qu'il fut le premier à observer la reproduction cellulaire par division. En 1829, il devint membre de la prestigieuse Académie de Bruxelles, une distinction fort recherchée, et était connu comme un des meilleurs naturalistes des Pays-Bas. |
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Philibert Commerson |
18 novembre 1727, Châtillon-sur-Chalaronne
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13 mars 1773, Maurice |
Son diplôme en poche, il quitte Montpellier le 9 septembre 1754 et part herboriser dans les Cévennes, en Savoie puis en Suisse. Sur la route, il va rendre visite à Voltaire à Ferney, près de la frontière suisse. Le philosophe des Lumières ne lui propose pas moins que de devenir son secrétaire mais Commerson décline l'offre et préfère reprendre ses herborisations vagabondes vers sa Bresse natale. Il déclara malicieusement que l'homme avait l'air d'un filou et était en proie à des terreurs nocturnes5. Toutefois, toute sa vie sera guidée par l'esprit des Lumières. |
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Joseph Decaisne
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7 mars 1807, Bruxelles, Belgique |
8 février 1882, Paris |
Joseph Decaisne est un botaniste français d'origine belge. Il est le frère du peintre Henri Decaisne et du docteur en médecine Pierre Decaisne, membre de l'Académie royale de Bruxelles et titulaire d'une chaire à la faculté de médecine de Gand. |
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Karel Bořivoj Presl |
17 février 1794, Prague |
2 octobre 1852, Prague
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Karel Bořivoj Presl passe toute sa vie à Prague où il enseigne à l’université. Il fait un voyage en Sicile en 1817 et publie avec son frère Flora bohemica en 1819.
Il fait autorité surtout pour ses ouvrages sur les fougères. |
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Jacques D’Aléchamps ou D’Aléchamps |
1513, Caen
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1 mai 1588, Lyon |
Médecin, botaniste, philologue, et naturaliste français. Il est célèbre pour sa traduction latine d’Athénée, enrichie de notes Son œuvre la plus importante est Historia generalis plantarum (1586), compilation de toutes les connaissances botaniques de son époque, qui est publiée à Lyon. Ce livre est parfois baptisé Historia plantarum Lugdunensis car il décrit la flore autour de la ville. Bien que seul son nom apparaisse sur la page de titre, il ne fait pas de doute que certaines parties sont de la plume de Jean Bauhin et de Jean Des Moulins. L'ouvrage décrit 2731 plantes, un nombre record pour l'époque, accompagnées d'une description et d'illustrations parfois recopiées de Mathias de l'Obel. On y reconnaît une érudition profonde |
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Adelbert von Chamisso
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30 janvier 1781, Sivry-Ante |
21 août 1838, Berlin, Allemagne |
Né Louis Charles Adélaïde de Chamissot de Boncourt, émigré en Allemagne avec sa famille en 1790, il s'engage dans l'armée prussienne à 17 ans, adopte le prénom Adelbert à l'âge de vingt ans, choisit d'écrire, non dans sa langue maternelle, mais en allemand, tout en conservant la nationalité française. |
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Abu Ḥanīfah Āḥmad ibn Dawūd Dīnawārī ou Dinawarî |
828 ap. J.-C., Dinavar, Iran
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896 ap. J.-C., Dinavar, Iran |
Botaniste, historien, astronome et mathématicien kurde |
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Pierre Sonnerat |
18 août 1748, Lyon
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31 mars 1814, Lyon
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Antoine-Laurent de Jussieu |
12 avril 1748, Lyon
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17 septembre 1836, Paris
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Il commence ses études à Lyon. En 1766, son oncle, Bernard, l'appelle auprès de lui à Paris, où il termine ses études de médecine. En 1773, il présente son Examen de la famille des Renoncules à l'Académie des sciences, ce qui lui vaut d'y être élu membre. Il développe les idées de son oncle Bernard de Jussieu sur la classification des végétaux suivant un système basé sur la morphologie des plantes. En 1774, il fait paraître son Exposition d'un nouvel ordre des plantes, adopté dans les démonstrations du Jardin royal dans les Mémoires de l'Académie des sciences, complétée quinze ans plus tard par son Genera plantarum secundum ordines naturales disposita. |
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Bernard de Jussieu |
17 août 1699, Lyon |
6 novembre 1777, Paris |
Bernard, commence ses études au collège jésuite de Lyon, puis les poursuit à Paris. Elles sont interrompues par l'invitation de son frère Antoine à venir herboriser à ses côtés lors de voyages naturalistes en Espagne et au Portugal. À son retour, en 1720, il passe le grade de docteur en médecine à Montpellier. Mais sa passion pour la botanique le conduit à abandonner l'exercice de la médecine. Il revient à Paris et, en 1722, prend le poste de professeur de botanique au Jardin du roi qu'a laissé vacant la mort de Sébastien Vaillant. Il reste à cette place toute sa vie et contribue à l'augmentation de l'herbier, souvent à ses frais. Sous sa direction, le droguier du Jardin prend une dimension considérable et en 1729 adopte le nom de cabinet d'Histoire naturelle ou « Cabinet du roi ». |
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René Louiche Desfontaines
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14 février 1750, Bretagne
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16 novembre 1833, Paris
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Il entame une expédition scientifique en Afrique du Nord où il reste deux ans. Il étudie la flore des côtes de Barbarie. Il en rapporte un herbier considérable et de nombreux objets d'histoire naturelle. Il fait le rapport de son voyage dans sa Flore atlantique (1798), avec planches. On lui doit des observations nouvelles sur le dattier, le lofos de Libye, le chêne à glands doux, sur l'irritabilité des plantes. En 1786, Desfontaines succède à Le Monnier à la chaire de botanique du Jardin du Roi où il favorisa la physiologie végétale |
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Pierre Belon |
1517, Cérans-Foulletourte
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avril 1564, Paris
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Naturaliste français. Esprit très en avance sur son époque, il est considéré comme l'un des plus grands scientifiques du XVIᵉ siècle. Il suit les cours de botanique de Valerius Cordus à Wittenberg et voyage avec lui en Allemagne. Il s'intéresse aussi à l'ichtyofaune et écrit l'un des premiers traités illustrés sur les poissons des cours d'eau de France. Belon accompagne ensuite deux ambassadeurs de François Ier auprès de Soliman Ier le Magnifique. Curieux de tout, il collecte de nombreuses observations en histoire naturelle ainsi qu'en archéologie et sur la vie des peuples qu'il côtoie. Ainsi, il s'intéresse aux procédés employés pour la momification des corps. Il revient en France en 1549, et obtient du roi Henri II une pension de deux cents écus, qui lui permet de poursuivre ses recherches. |
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Francis Masson |
août 1741, Aberdeen, Royaume-Uni |
23 décembre 1805, Montréal, Canada
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Botaniste écossais connu notamment pour ses travaux sur la flore sud-africaine. Il est considéré comme le père de la recherche botanique en Afrique du Sud, où il découvre plus de 400 espèces nouvelles, tout en élargissant les connaissances, entre autre, des espèces de bruyères et de plantes à bulbes. Francis Masson était en outre un dessinateur confirmé et illustra la plupart de ses découvertes. |
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Carlo Allioni |
23 septembre 1728, Turin, Italie
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30 juillet 1804, Turin, Italie
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Il est l'auteur d'un ouvrage intitulé Flora Pedemontana, sive enumeratio methodica stirpium indigenarum Pedemontii, dans lequel il recense 2 813 plantes, dont 237 espèces nouvelles. |
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Gaspard Bauhin, en latin : Casparus Bauhinus |
17 janvier 1560, Bâle, Suisse
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5 décembre 1624, Bâle, Suisse |
Naturaliste suisse ayant été parmi les premiers à tenter de réaliser une classification naturelle des plantes. Ses travaux de botanique lui assurent une durable renommée. Pinax Theatri Botanici, seu Index in Theophrasti, Dioscoridis, Plinii, et botanicorum qui a seculo scripserunt opera (1596) (décrit 2 700 espèces. Il est le premier à parler précisément de la pomme de terre et la classe avec justesse dans la famille des Solanacées. Dans Enumeratio plantarum ab herboriis nostro saeculo descriptarum cum corum differentiis (1620), Bauhin décrit 6 000 espèces, fruit de quarante ans d'observation et orné de 400 figures sur bois. |
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Alphonse Louis Pierre Pyrame de Candolle |
28 octobre 1806, Paris
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avril 1893, Genève, Suisse |
Il est l'un des rares scientifiques du xixe siècle, avec Darwin, à s'intéresser à l'origine des plantes cultivées et leur domestication par l'homme à partir d'espèces sauvages. Il leur consacre son ouvrage de 1882, Origine des plantes cultivées (daté de 1883)1. Il adopte pour cela une approche pluridisciplinaire utilisant principalement la botanique, l'archéologie et la linguistique. L'archéologie permet de dater grossièrement les lieux et les dates de première culture des plantes, la linguistique. De Candolle publie ainsi de nombreuses prédictions quant à l'origine des plantes cultivées de son époque, dont la plupart se révéleront exactes, ses seules erreurs étant faites sur des cas pour lesquels de Candolle lui-même s'était montré incertain. |
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Aimée Antoinette Camus |
1 mai 1879, L'Isle-Adam
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17 avril 1965, Paris
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Elle a consacré une grande part de ses recherches à l'étude des graminées, notamment à Madagascar où elle découvrit de nombreuses espèces endémiques dans les régions montagneuses du nord et du centre de l'île. Ses recherches sur les graminées, qui l'ont occupée pendant près de cinquante ans, l'ont conduite à étudier des matériaux provenant, outre Madagascar et l'Indochine, d'autres pays dont l'Afrique du Nord française, l'Afrique orientale et australe, les Comores, l'île Maurice et la Réunion, ainsi que Taïwan. |
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Boris Konstantinovitch Chichkine
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19 avril 1886, Sovetsk, Russie
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21 mars 1963, Saint-Pétersbourg, Russie |
Botaniste russe. Il a apporté une contribution notable à la taxinomie de plantes à fleurs Chichkine est l’auteur de nombreuses publications, notamment sur la flore de Sibérie, de l’Asie centrale, des Carpates et du Caucase. |
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Casimir Arvet-Touvet |
4 mars 1841, Gières
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4 mars 1913, Gières
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Botaniste sur son temps libre, il acquiert une grande connaissance de la flore du Dauphiné qu'il présente en 1871 dans un essai sur les plantes du Dauphiné. Croyant, ses conceptions seront marquées par l'essentialisme à l'opposé du transformisme et de l'évolutionnisme. Il est l'auteur de nombreuses espèces du genre Hieracium et d'une espèce de Fabaceae : Oxytropis amethystea. |
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Alexandre Henri Gabriel vicomte de Cassini |
9 mai 1781, Paris
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16 avril 1832, Paris
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Botaniste français On lui doit des mémoires réunis sous le titre Opuscules phytologiques (1826), qui le firent admettre à l'Académie des sciences en 1827. Il a beaucoup travaillé sur la famille des Astéracées (ou Composées). Il a également écrit un Dictionnaire des Sciences naturelles. |
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Le baron Nikolaus Joseph von Jacquin
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16 février 1727, Leyde, Pays-Bas
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26 octobre 1817, Vienne, Autriche |
Botaniste néerlandais du XVIIIᵉ siècle Il participe, comme botaniste, à une expédition scientifique dans les Caraïbes et en Amérique centrale de 1754 à 1759. Il constitue une importante collection de plantes, d’animaux et de minéraux. Certaines espèces végétales seront ensuite cultivées dans les jardins du palais de Schönbrunn. À son retour, en 1763, il devient professeur de minéralogie et de techniques minières à l’Académie des mines de Schemnitz puis, en 1768, professeur de chimie et de botanique à l’université de Vienne, il y dirige également le jardin botanique de l’institution, jusqu'en 1796. |
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Kurt Sprengel |
3 août 1766, Boldekow, Allemagne
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15 mars 1833, Halle, Allemagne |
Sprengel parlant ainsi très tôt le latin, le grec et l’arabe. En (1780), alors âgé de 14 ans, il rédige (« Guide de botanique pour les dames »). En 1784, il commence à étudier la théologie et la médecine à l’université de Halle. Diplômé en médecine en 1787, il commence à y enseigner cette matière deux ans plus tard et est nommé, en 1795, professeur ordinaire. Cette même année il devient directeur du jardin botanique de Halle, auquel il assure une grande renommée (il y recevra Goethe en 1802). Il améliore la classification de Carl von Linné. |
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Marie Maxime Cornu |
16 juillet 1843, Orléans |
3 avril 1901 |
Botaniste français, professeur au Museum d'histoire naturelle et président de la Société botanique de France. Il fut nommé secrétaire de la commission académique du phylloxéra. Son livre est sans doute le travail le plus complet sur ce fléau. |
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Hippolyte Jacques Coste |
20 décembre 1858,
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23 novembre 1924
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Curé et un botaniste français. Il est resté notoire pour sa Flore de France, encore complétée et rééditée au XXIᵉ siècle |
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Louis Hyacinthe Boivin
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27 août 1808 |
7 décembre 1852 |
Il est surtout connu pour la mission d'exploration qu'il effectua pour le compte du Muséum national d'histoire naturelle dans le sud-ouest de l'océan Indien à compter de 1847. Plusieurs espèces lui ont été dédiées, par exemple Psiadia boivinii, une espèce endémique de l'île de La Réunion. |
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Armand David |
7 septembre 1826 |
10 novembre 1900 |
Missionnaire lazariste français, zoologiste et botaniste éminent. Il a collecté durant sa vie animaux, plantes, roches et fossiles en Chine pour le compte du Muséum d’histoire naturelle de Paris. |
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Théophraste |
vers -371 |
-322 |
Philosophe de la Grèce antique Élève d’Aristote, il fut le premier scholarque du Lycée, de -322 à sa mort ; botaniste et naturaliste, polygraphe ou encore alchimiste |
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Pedanius Dioscoride |
20 et 40 ap.JC |
90 ap. J.-C |
C'est un médecin, pharmacologue et botaniste grec dont l'œuvre a été une source de connaissances majeures en matière de remèdes de nature végétale, animale ou minérale, durant les 1 500 ans que couvrent les époques de l'Empire romain, de l'Empire byzantin, de la période arabe classique et du Moyen Âge au début de l'époque moderne en Europe |
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Rembert Dodoens, |
26 septembre 1641 |
25 mars 1712 |
Son intérêt pour la botanique est d'abord d'ordre médical et c'est pour cette raison qu'il écrit un herbier. Il utilise les planches du travail de Leonhart Fuchs et y ajoute de nouvelles gravures. Une édition en flamand, sous le titre Crŭÿdeboeck, paraît en 1554 suivie d'une version en français, Histoire des plantes (la traduction est assurée par Charles de l'Écluse). En 1583, Dodoens publie Pemptades, une œuvre plus botaniquee que la précédente. |
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Nehemiah Grew |
26 septembre 1641 |
25 mars 1712 |
Il commence à étudier l'anatomie des végétaux en 1664 et présente en 1670 à la Royal Society, par l'entremise de l'évêque John Wilkins, un mémoire intitulé The Anatomy of Vegetables Begun, ce qui lui vaut d'être admis comme membre de cette société l'année suivante. Le mémoire paraît en 1672, année où Grew s'installe à Londres, où il acquiert une grande réputation comme médecin. |
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John Ray, |
29 novembre 1627 |
17 janvier 1705 |
Naturaliste anglais, parfois surnommé le « père de l'histoire naturelle britannique. Contrairement aux autres naturalistes de son époque, il n'est pas médecin. Il ne s'intéresse donc pas aux plantes pour la pharmacologie mais pour des raisons plus scientifiques. Il est également l’auteur de très importants travaux en zoologie. |
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Andrea Cesalpino |
6 juin 1519 |
23 février 1603 |
Philosophe, médecin, naturaliste et botaniste italien. Comme naturaliste, il reconnait le sexe dans les fleurs. Il invente la première méthode de botanique. Il fonde sa classification sur la forme de la fleur, du fruit, et sur le nombre des graines. Son œuvre la plus importante est certainement De plantis libri XVI (parue à Florence en 1583). Ce livre est proche des herbiers antérieurs et présente une théorie botanique, proche de celle dérivée de la pensée aristotélicienne. Il décrit environ 1500 espèces qu'il tente de classer suivant un système permettant une détermination ultérieure facile. Il suit d'ailleurs les préceptes de Théophraste. Il fait une large place à ses propres observations et expériences. |
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Pline l’Ancien |
23 ap. J.-C., |
25 août 79 ap. J.-C |
Ecrivain et naturaliste romain du Iᵉʳ siècle, auteur d'une monumentale encyclopédie intitulée Histoire naturelle. |
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Jan Ingenhousz |
8 décembre 1730 |
7 septembre 1799 |
s'intéresse aux végétaux et découvre le rôle de la lumière dans la photosynthèse. Il publie en 1780 ses Expériences sur les Végétaux. Ces travaux sont utilisés par le botaniste portugais Felix de Avellar Brotero (1744–1828) dans son ouvrage Compêndio de Botânica1, et plus précisément dans sa partie intitulée « Description historique de l'arbre à thé », où il évoque un gaz nocif qui se dégagerait des feuilles du thé et qui serait à l'origine de migraines. |
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Otto Brunfels |
1488, Mayence, Allemagne |
23 novembre 1534 |
Botaniste allemand. Avec Hieronymus Bock dit Tragus, Leonhart Fuchs et Valerius Cordus, il est considéré comme l'un des pères allemands de la botanique.
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Leonhart Fuchs |
17 janvier 1501 |
10 mai 1566 |
Médecin et botaniste bavarois. il préside dans le Saint-Empire aux débuts de la botanique, science alors très proche de la médecine. il s'intéresse d'abord à la flore allemande et décrit plus de 400 espèces de son pays dans De historia stirpium commentarii. Dans sa préface, il regrette l'ignorance de la botanique même chez les médecins. Mais, s'il n'hésite pas à critiquer les auteurs classiques, il ne tente pas d'élaborer de classification et il range les plantes suivant un ordre alphabétique
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Pierre Magnol |
8 juin 1638 |
21 mai 1715 |
Il est le premier à introduire la notion de famille dans la classification des végétaux, faisant un ensemble naturel réunissant des genres voisins |
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Conrad Gessner |
26 mars 1516 |
13 décembre 1565 |
Naturaliste suisse, connu pour son œuvre de polygraphe humaniste. Plusieurs de ses ouvrages encyclopédiques sont considérés comme fondateurs d'un domaine |
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Francis Hallé |
15 avril 1938 |
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Botaniste, biologiste et dendrologue français. Dans son livre Éloge de la plante, il soutient que les végétaux et l'espèce humaine ne sont en rien comparables. Les végétaux sont apparus bien avant les hommes et les animaux en général et ils leur survivront certainement. En effet, tous les animaux (dont les humains) ont besoin des végétaux pour vivre (alimentation, énergie, vêtements, habitat, etc.) alors que la majorité des végétaux est capable de vivre en totale autonomie et pourrait ainsi très bien se passer de la plupart des animaux — hormis la pollinisation par les insectes et les oiseaux, relativement mineure pour les arbres. |
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Jeanne Barret |
27 juillet 1740 |
5 août 1807 |
Exploratrice et botaniste française. Elle est notamment connue pour être la première femme à avoir fait le tour du monde avec l'expédition de Bougainville sur la Boudeuse et l'Étoile de 1766 à 1769 |
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John Lindley |
5 février 1799 |
1 novembre 1865 |
Lindley est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, tant scientifiques que vulgarisateurs. Il contribue fréquemment au Botanical Register. Il participe à la fondation de The Gardeners' Chronicle et devient son premier rédacteur. Il s’occupe également de toute la partie consacrée à l’horticulture. |
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Joseph Dalton Hooker |
30 juin 1817 |
10 décembre 1911 |
Explorateur et botaniste britannique. Il est notamment connu pour son ouvrage Genera plantarum et pour avoir soutenu Charles Darwin, l'incitant à publier ses théories. |
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Jean Senebier |
6 mai 1742 |
22 juillet 1809 |
Naturaliste et météorologue genevois, auteur de nombreux travaux sur la physiologie végétale, notamment sur l'influence de la lumière sur les végétaux, phénomène aujourd'hui connu sous le nom de photosynthèse. |
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Antoine de Jussieu |
6 juillet 1686 |
22 avril 1758 |
Botaniste et médecin français. Il a, entre autres, expérimenté l'effet de certaines plantes contre les fièvres. |
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Luca Ghini |
1490, Imola, Italie |
4 mai 1556, Bologne |
Ghini ne laisse aucun écrit derrière lui mais son influence est considérable sur les botanistes de son époque. Il est l'un des rares à se préoccuper des bases théoriques de la botanique. On lui attribue l'invention de l'herbier (baptisé alors hortus siccus ou jardin séché), vers 1520 ou 1530, mais il semblerait que l'on en connaissait cette conservation des plantes bien plus tôt. Son herbier, qu'il cite dans sa correspondance, rassemblait 300 plantes différentes . |
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Adolphe Théodore Brongniart |
14 janvier 1801 |
18 février 1876 |
Botaniste et paléontologue français. Brongniart étudie les relations entre des espèces de plantes disparues et actuelles, ce qui lui vaut le surnom de « père de la paléobotanique », au même titre que Georges Cuvier est considéré comme le fondateur de la paléontologie animale. En 1826, il publie un mémoire sur le développement de l'embryon végétal qui lui vaut, l'année suivante, le grand prix de physiologie expérimentale de l'Académie des sciences. |
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Jean-Pierre Bergeret |
25 novembre 1751 |
28 mars 1813 |
Il est célèbre pour avoir publié la Phytonomatotechnie universelle, c'est-à-dire l'Art de donner aux plantes des noms tirés de leurs caractères, nouveau système au moyen duquel on peut de soi-même, sans le secours d'aucun livre, nommer toutes les plantes qui croissent sur la surface de notre globe... (édité par l’Auteur, trois volumes, 1783-1784). Son idée consiste à établir un code, basé sur treize lettres, destiné à nommer les plantes d’après leurs caractéristiques afin d’alléger les descriptions des espèces. |
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Wilhelm Friedrich Benedikt Hofmeister |
18 mai 1824 |
12 janvier 1877 |
Il travaille d’abord sur la distribution des conifères dans l’Himalaya mais il s’intéresse bientôt à la reproduction des végétaux et l’embryogenèse des phanérogames. Il réfute la théorie de Matthias Jakob Schleiden selon laquelle l’embryon se développait dans le tube pollinique. Hofmeister démontre que le tube pollinique ne produit pas lui-même l’embryon mais qu’il stimule l’ovule présent dans l’ovaire.
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Mathias de l’Obel |
1538, Lille
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3 mars 1616 |
De l’Obel étudie à université de Montpellier auprès de Guillaume Rondelet, qui le tient en haute estime. Il est également probable qu'il ait suivi des cours, voire qu'il ait été inscrit, dans les universités de Louvain, Pise et Padoue. Dans son Stirpium, l’Obel décrit de façon précise environ 1 500 espèces c’est une véritable flore des environs de Montpellier, mais il décrit aussi des plantes du Tyrol, de Suisse et de Hollande. Cet ouvrage est illustré de 268 gravures sur bois. |
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Jérôme Bock |
1498, Allemagne |
février 1554, Hornbach |
Surnommé Tragus, est un pasteur luthérien et un botaniste allemand. Avec Otto Brunfels, Leonhart Fuchs et Valerius Cordus, il est considéré comme l'un des pères allemands de la botanique. L'œuvre la plus importante de Bock est sa New Kreütter Büch qui paraît à Strasbourg en 1539. Si la première édition n'est pas illustrée, les suivantes le sont de 165 gravures sur bois. Son livre débute par la description de l'ortie. Habituellement, les ouvrages commençaient toujours par les espèces les plus rares, le fait que Bock débute sa flore par une espèce extrêmement commune constitue donc une petite révolution. |
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James Edward Smith |
2 décembre 1759 |
17 mars 1828, Norwich, Royaume-Uni |
Botaniste britannique, connu notamment pour avoir été le fondateur et le premier président de la Linnean Society of London. Ses collections, botaniques, mycologique et entomologiques, comme sa bibliothèque, deviennent réputées en Europe et lui valent la visite de nombreux naturalistes. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages presque tous consacrés à la flore britannique.
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